Jahr für Jahrheißt esAnfang September in Frankreich: « C’estla rentrée! ». Am kommenden Montag fängt nämlich für 12.402.900* Kinder und Jugendliche ein neues Schuljahr an. Und damit die 881.400 Lehrkräftediesem Ansturm Meister werden, endeten für sie die Sommerferien klugerweise schon am 31. August.
Koffer schon gepackt? Fehlt nur noch eine Urlaubslektüre?
Den Paris-Liebhabern unter euch, die einem (hoffentlich nicht letzten) Tango in der Stadt der Liebe nicht abgeneigt sind, empfehle ich Die Verschwundenen vom Gare d’Austerlitz, das neuste Buch von Ulrike Dömkes.
Je dois reconnaître, quoique j’en aie, que l’adage selon lequel “l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt” se vérifie souvent. Dernier exemple en date, pas plus tard qu’hier. Contrainte de me lever dès potron-minet – forcément du pied gauche à cette heure-là – , j’ai pu écouter des émissions de radio qui, en temps normal, m’échappent et notamment la chronique “Tubes & Co” de Rebecca Manzoni sur Inter, intitulée en ce mercredi 1er août Nena narre l’histoire ; comment dit-on “apocalypse nucléaire” en allemand ? Nena, allemand, nucléaire… Triple tilt dans mon cerveau encore noyé dans des brumes matinales à la Caspar David Friedrich, dans ma mémoire dont l’écran affiche 1983/1984. Besançon, fac d’allemand et à la radio, à la télévision, omniprésent, un tube dans la langue de Goethe : 99 Luftballons !
Envie vous aussi de remonter le temps jusque dans les années 80 ? Alors cliquez sur les deux liens (en italique) figurant dans les lignes qui précèdent. Bon voyage dans le passé grâce aux possibilités du présent !
Nous passons tous tellement de temps dans les transports en commun qu’ils sont devenus un lieu d’observation privilégié des comportements humains. Ainsi ne vous aura-t-il sans doute pas échappé que nombre d’usagers convertissent leur temps de trajet en temps de lecture. Combien de fois me suis-je fait la réflexion, les voyant totalement absorbés par ce qu’ils lisaient, qu’ils semblaient ne plus être véritablement là mais hors espace-temps, réfugiés dans un ailleurs dont l’accès m’était refusé ?
« On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille / On choisit pas non plus les trottoirs de Manille / De Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher… », a écrit et chanté Maxime Le Forestier (Être né quelque part, 1987). Et c’est ainsi que l’on se réveille un matin champion(ne) du monde de football uniquement parce qu’une cigogne vous a déposé(e) un jour plus ou moins lointain dans le beau pays de France !
Certes, il a fallu un peu plus qu’une équipe de cigognes pour que des millions de Français aient des étoiles dans les yeux, deux plus précisément, une pour chaque œil. Sans les Bleus emmenés par Didier Deschamps, nous n’aurions en effet pas vécu, que ce soit directement ou par le biais des technologies de l’information, ces scènes de liesse qui semblaient hier soir ne pas devoir finir.