L’égérie du musette vient de tirer sa révérence…
A quelques semaines du début de la Grande Boucle, Yvette Horner vient de boucler celle d’une vie « bien remplie » selon les mots de son agent. Dans les nécrologies que lui consacre aujourd’hui la presse écrite, je découvre avec étonnement qu’elle n’a fait partie de la caravane du Tour de France qu’à onze reprises alors que dans ma mémoire, elle est indissociable de la « grande épopée » (Barthes) du Tour. Mythifiée de son vivant, sa disparition la rend aussi éternelle que mainte valse qu’elle a interprétée sur son piano à bretelles.