Idiomatique, vous avez dit idiomatique ?
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Quel est l’endroit idéal pour conter fleurette ? Un jardin évidemment ! A moins que la personne, sur qui vous avez des vues, n’ait accepté le rendez-vous qu’en raison de sa passion pour la botanique. Si tel est le cas, vous risquez de vous prendre un râteau. Le comble étant, après une telle déconvenue, de se prendre un râteau au sens propre…
Bref, en amour comme dans la nature, regardez où vous mettez les pieds !
Seit gut zwei Wochen werde ich auf meinem französischen Lieblingsradiosender bei jeder Werbesequenz daran erinnert, dass am 2. Februar Chandeleur (lat. candelarum von festa candelarum: Kerzenfest; Mariä Lichtmess) ist.
Kleiner Auffrischungsexkurs für alle, die nicht (mehr) so genau wissen, was es mit diesem Fest auf sich hat: Das Alte Testament schrieb Frauen nach einer Niederkunft »eine kultische Reinigung« vor. Diese Anweisung befolgte auch die Heilige Mutter Gottes exakt 40 Tage nach der Geburt ihres Sohnes, am 2. Februar also. Bei der Gelegenheit fand auch die Darstellung der »Frucht ihres Leibes« im Tempel statt. Die seitdem an Mariä Lichtmess stattfindenden Kerzenweihe und Lichterprozession sollen daran erinnern – Jesus bezeichnete sich selbst als »Licht der Welt«.
En cette période d’infobésité, point de salut sans la lecture en diagonale, une technique qui peut néanmoins se révéler contre-productive. J’en ai récemment fait l’expérience lors d’une exposition de la Kunsthalle à Munich, du titre (survolé forcément) de laquelle je n’avais retenu qu’une chose : il était question du musée d’Orsay. En attendant le début de la visite guidée, j’ai lu le dépliant remis avec le billet d’entrée et découvert enfin le titre intégral de l’exposition : Le Bon, le Vrai, le Beau : chefs-d’œuvre de la peinture du Salon du musée d’Orsay2.
Pendant longtemps, les enfants n’ont pas été, que ce soit de la part de la société ou même de celle de leurs parents, l’objet d’une attention particulière. On les considéraient purement et simplement comme des adultes en miniature. Ceux parmi eux que la cigogne avait malencontreusement déposés dans un “milieu défavorisé” étaient en outre mis au travail dès qu’ils en étaient physiquement capables afin de contribuer à remplir l’escarcelle parentale. Pas d’enfance donc au sens où on l’entend de nos jours, peu ou pas de chaleur affective non plus : la mortalité infantile était tellement élevée qu’on ne s’attachait guère à ces petits êtres dont le passage sur terre était parfois très bref. « J’ai perdu deux ou trois enfants en nourrice, non sans regrets, mais sans fâcherie. », constate Montaigne1 cité par Philippe Ariès dans L’Enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime (Editions du Seuil, 1973).
Marie-Odile Buchschmid
Birkenweg 14
82291 Mammendorf