De l’huile sur le feu
Depuis le 27 mai dernier, Colombey-les-deux-Eglises est en état de choc ! Ce jour-là en effet, un Toulousain de 38 ans s’est acharné sur la croix de la tombe du général de Gaulle au point que celle-ci s’est désolidarisée de son socle.
Visiblement sous l’emprise de l’alcool au moment des faits, le coupable a été condamné en comparution immédiate à 12 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans, à un stage de citoyenneté, à une obligation de soins, au versement d'un euro symbolique de dommages et intérêts ainsi que de 8 000 euros destinés à la réparation de la croix. Le petit village de Haute-Marne devrait donc pouvoir bientôt reprendre le cours paisible de son existence.
Lorsque j’ai appris que la tombe de l’homme du « 18 juin », du chef de la France libre, libérateur de la France en 1944, premier président de la Ve République… avait perdu sa croix, une tout autre explication m’a traversé l’esprit : en entendant ses mânes invoqués par François Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Florian Philippot, etc. au cours de la campagne des récentes élections présidentielles, Charles de Gaulle s’est retourné plusieurs fois dans sa tombe. Cela a fragilisé la croix qui a fini par tomber ! Ce qui me surprend, personnellement, c’est que cela ne se soit pas produit plus tôt.