De l’huile sur le feu
« François Fillon n’est pas fou, mais son raisonnement l’est. Car s’il perd, il détruit son parti. Et s’il gagne, comment pourra-t-il être président après avoir refusé de se soumettre à la justice ? Nous nous retrouvons donc dans cette situation ahurissante d’attendre qu’il soit peut-être mis en examen tout en sachant qu’il ne se désistera pas de lui-même. C’est un cas inédit. Fillon fait donc passer son narcissisme personnel avant son parti et avant l’intérêt de l’Etat. »
Elisabeth Roudinesco à L’Obs, "Ces fous qui nous gouvernent", n° 2729 du 23 février au 1er mars 2017.