Ecce homo

François ou le poids (le choc ?) des mots…

François ? Ni Fillon, ni Bayrou, ni Rebsamen – je suis née à Dijon –, ni même Hollande lequel depuis l’attentat, qui a décimé la rédaction de Charlie Hebdo, a montré qu’il était capable de taper du poing sur la table, ce qui s’est aussitôt traduit par l’inversion de sa courbe de popularité. Quant à l’autre courbe, celle du chômage, c’est toujours le statu quo… pour l’instant ! Vu le nombre de policiers qu’il faudra recruter pour surveiller les potentiels terroristes – la surveillance quotidienne d’une personne nécessiterait 25 agents –, le chômage n’a qu’à bien se tenir. Nous nous sentirons peut-être plus en sécurité, plus libres, permettez-moi sinon d’en douter tout à fait, du moins de me poser la question.

Mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos ouailles car le François, dont je veux aujourd’hui vous entretenir, c’est François tout court. Oui, tout simplement François et ce, d’autant plus que le champ lexical de la simplicité lui est on ne peut plus familier contrairement à la grande majorité de ses prédécesseurs.

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Elégie à Charlie

Certes je vous lisais

Bien trop rarement

Et même j'estimais

Occasionnellement

Que vous exagériez.

Mais que vous le pussiez

Etait on ne peut plus,

Etait si rassurant…

Serait-ce révolu

Voire neiges d'antan ?

Hommage à Michel Serex

Texte rédigé à la suite du Festival Carco et à l'instigation de Michel Serex

CHATILLON SE SOUVIENT

Me serais-je jamais intéressée à Francis Carco s’il n’avait vécu à Châtillon-sur-Seine, la ville dont je suis moi-même originaire ? Châtillon où un rond-point, une école, un quartier portent son nom, perpétuant le souvenir de ce mal aimé des histoires de la littérature et autres programmes scolaires.

Je devais avoir 15 ou 16 ans lorsque Michel Serex me prêta Mémoires d’une autre vie, livre dans lequel Carco renoue avec son passé châtillonnais. J’entamai la lecture de la première page :
« Il y avait trente ans que je n’étais revenu dans ce pays, et je gravissais, lentement, le raidillon de l’église, lorsque le jour tomba. Une brume légère, qui flottait sur les prés, sentait l’eau, l’herbe humide, la terre, la feuille pourrie. En haut de la côte, à droite, le mur du cimetière prolongeait les remparts du château dont il ne reste qu’une tour massive et qu’un pan de maçonnerie prolongé d’un donjon ébréché, noirci par l’âge et creux comme un verre de lampe. La découpure des arbres, massés devant le porche de l’église et son clocher de tuiles, barrait la perspective... »
Ces lignes, où la poésie ne le cède en rien à la nostalgie, « [produisirent] un effet extraordinaire »* sur moi : je me retrouvai soudain à cheminer aux côtés de l’auteur, percevant comme lui les senteurs de l’hiver cependant que les silhouettes familières de Saint-Vorles et de la tour de Gissey revêtaient leur manteau de brume.
A cet ouvrage paru en 1934, je dois d’avoir pris conscience de mon attachement à cette ville qu’il me tardait pourtant de quitter, car « chacun a son destin. Le mien n’[était] pas dans cette retraite »**. Le jour venu, je laissai derrière moi les lieux de l’enfance. Quelques années plus tard, je m’en éloignai davantage encore, mettant une frontière entre nous. Mais comme, quoiqu’on en dise, on emporte bel et bien sa patrie à la semelle de ses souliers, je glissai Mémoires d'une autre vie dans mes bagages. Depuis, il me suffit de repérer du regard le livre dans ma bibliothèque pour à nouveau flâner avec son auteur dans les rues de Châtillon. Ce que la madeleine fut à Proust, Carco l’est à la Châtillonnaise qu’au fond de moi je suis restée… Impensable dans ces conditions de ne pas me trouver dans “notre“ ville lors des journées du patrimoine 2014, à lui dédiées !

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Houellebecq se soumet. Quoique…

Si l'on en croit le site de l'hebdomadaire L'Express, Michel Houellebecq aurait pris la décision jeudi dernier d'interrompre la campagne de promotion de son dernier livre Soumission. Ce n'est pas tout à fait exact dans la mesure où l'auteur sera lundi prochain, 19 janvier, à Cologne pour présenter Unterwerfung, la version allemande de l'opus qui paraît ce vendredi en Allemagne.

Intellectuels, vous avez dit intellectuels ?

Le billet d'humeur de mon quotidien adoré – d'autant plus que j'en ai été privée durant les dix jours qu'a duré notre séjour irlandais – portait hier sur les intellectuels français. Selon l'auteur, si ces derniers ont certes fait la réputation de la France, c'est parce qu'ils sont de plus en plus nombreux à lui tourner le dos qu'ils font désormais parler d'eux. Je m'attendais à apprendre que Bernard-Henri Lévy avait décidé d'aller arborer sa belle chemise blanche sous des cieux fiscaux plus cléments.

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Marie-Odile Buchschmid
Birkenweg 14
82291 Mammendorf

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